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À quelques temps des examens, une professeure est venue nous parler d’un projet que j’ai trouvé fantastique. Faire des pâtisseries pour les enfants hospitalisés de la province de Liège. Afin d’en apprendre plus sur ce projet j’ai décidé d’aller l’interviewer.

Comment ce projet a-t-il vu le jour ?

« Ce projet a été réalisé en très peu de temps. J’en ai parlé début octobre à ma classe de sixième transition science sociale (6Tss) qui a embrayé tout de suite. Ils étaient ravis de faire partie du projet. Je me rend compte que l’on peut réaliser de belles choses en peu de temps et qu’il ne faut pas forcément tout planifier longtemps à l’avance.» M. Sbardella

Le projet est principalement mené par Madame Sbardella et ses collègues. 

Le but du projet ?

« Pouvoir offrir un moment de parenthèse à des enfants qui sont hospitalisés avec des pâtisseries faites main. Se dire que l’on va nous même faire un goûter qui va faire plaisir aux enfants, leur famille et leur fratrie. L’idée c’est de faire plaisir aux enfants mais de voir aussi plus large en faisant plaisir à tout le monde. » M. Sbardella

– Huit pâtisseries par enfant seront distribuées un peu avant Noël.

Le second but de ce projet est de montrer aux élèves qu’à l’école on peut faire autre chose que d’apprendre des matières. Montrer que l’école peut aussi servir à une bonne cause et qu’en y mettant tous du sien on peut faire de grandes choses.

Quelles aides avez-vous reçues ?

« Essayer que derrière ce projet il y ait le plus de monde possible. L’école, nous, avec les élèves et les professeurs allons cuisiner ces pâtisseries en étant très nombreux derrière cet élan de solidarité. On a fait appel à un peu tout le monde, c’est-à-dire les citoyens qui ont été très très nombreux à se manifester, à remplir des caisses de Noël situées dans différents points de collecte. » M. Sbardella

Grâce à l’aide reçue les pâtisseries ont pu être faites par les élèves et professeurs.

Pourquoi est-ce important pour vous ?

« C’est important à plusieurs titres, d’abord je pense que c’est mon cœur de maman qui parle et je me rends compte que quand on est loin des hôpitaux on a vraiment de la chance. Je crois que c’est quelque chose auquel on ne pense pas tant qu’on ne le vit pas: avoir un enfant hospitalisé, ça doit être extrêmement compliqué à vivre. C’est sûr qu’on ne pourra pas guérir ces enfants mais si on peut leur offrir un moment de parenthèse via ce goûter et les cartes qui vont être écrites de la main de nos élèves, on aura gagné notre pari.  Ca me tient à cœur parce qu’il faut se rendre compte de la chance qu’on a et je pense que c’est quelque chose d’important de soutenir ceux qui ont moins de chance que nous. » M. Sbardella

Voulez-vous rajouter quelque chose ?

« Quand j’ai lancé ce projet je ne m’attendais pas à un tel succès, à autant de solidarité de la part des citoyens mais également des élèves. En 2023 je ne savais pas qu’un élan de solidarité pareil était toujours possible. Je crois que les élèves sont motivés et que ce sera une belle journée. » M. Sbardella

Mon avis.

J’ai été très content d’avoir pu participer entièrement à ce projet contrairement à d’autres classes. Quand elle est venue nous en parler j’ai direct accroché. En même temps cuisiner à l’école reste une activité très exceptionnelle. On avait chacun pu choisir trois pâtisseries qu’on voulait cuisiner de préférence, j’ai pu alors participer à la fabrication de truffes en chocolat en faisant fondre du chocolat avec du beurre en compagnie d’un camarade de classe. Ce fut très amusant et en plus pour la bonne cause. Je pense que ça a permis à certains élèves de décompresser un peu avant une dure période d’examen. Si un autre projet se lance, je serai ravi d’y participer à nouveau.

 

 

                                                                                                                                              Bora